Discorso del Magnifico Rettore alla Maison Francaise
Cerimonia di consegna de l'Officier de l'Ordre National du Mérit.
A consegnare l'onorificenza al Magnifico Rettore, giovedì 8 maggio, alla Maison Française, l'ambasciatore francese in Italia Loje Hennekinne.
Ecco il discorso pronunciato dal Magnifico Rettore:
"Monsieur l'Ambassadeur,
Madame la Directrice de la Maison Francaise,
Chers Amis, Mesdames et Messieurs
Comment porrais-je vous cacher mon émotion? N'en pas éprouver, alors que l'on reçoit une distinction de cet niveau, serait faire preuve ou de beaucoup d'ingratitude ou beaucoup de vanité.
Ce qui me tire d'embaras c'est la convinction que, en réalité, par ma personne vous avez voulu honorer l'Université de Bologne.
Je vous en suis doublement reconnaissant, car sans Elle, sans l'Alma Mater, je ne sarais rien. C'est l'Université qui m'a fait ce que je suis et c'est l'Université qui m'a conduit ici.
En plus, j'ose éspérer que à votre décision, monsieur l'Ambassadeur, puisse avoir contribué mon amitié avec la France, un ardent amour de la langue e de la culture francaises et un profond respect pour votre pays.
J'ai toujour admiré les vertues de votre langue, en premier lieu, mais aussi – laissez-moi le dire – cette exquise et souveraine manière de converser, d'échanger votres mémoires, d'accueillir les talents, sans discrimination ni de sang ni de race, de ne laisser pas complètement tomber l'ancien droit de remontrance, de vous conduir, en somme, comme mainteneurs de civilisation.
«Fils ainés de l'antiquité, Romains par le génie, Grecs par le charactère», selon l'expression de Chateaubriand.
C'est avec un profond sentiment de rèvérence que je m'adresse à Vous, monsieur l'Ambassadeur, pour Vous dire que je chercherai les mérites que votre générosité a voulu m'attribuer et pour vous présenter, avec humilité, mes remerciements".
Ecco il discorso pronunciato dal Magnifico Rettore:
"Monsieur l'Ambassadeur,
Madame la Directrice de la Maison Francaise,
Chers Amis, Mesdames et Messieurs
Comment porrais-je vous cacher mon émotion? N'en pas éprouver, alors que l'on reçoit une distinction de cet niveau, serait faire preuve ou de beaucoup d'ingratitude ou beaucoup de vanité.
Ce qui me tire d'embaras c'est la convinction que, en réalité, par ma personne vous avez voulu honorer l'Université de Bologne.
Je vous en suis doublement reconnaissant, car sans Elle, sans l'Alma Mater, je ne sarais rien. C'est l'Université qui m'a fait ce que je suis et c'est l'Université qui m'a conduit ici.
En plus, j'ose éspérer que à votre décision, monsieur l'Ambassadeur, puisse avoir contribué mon amitié avec la France, un ardent amour de la langue e de la culture francaises et un profond respect pour votre pays.
J'ai toujour admiré les vertues de votre langue, en premier lieu, mais aussi – laissez-moi le dire – cette exquise et souveraine manière de converser, d'échanger votres mémoires, d'accueillir les talents, sans discrimination ni de sang ni de race, de ne laisser pas complètement tomber l'ancien droit de remontrance, de vous conduir, en somme, comme mainteneurs de civilisation.
«Fils ainés de l'antiquité, Romains par le génie, Grecs par le charactère», selon l'expression de Chateaubriand.
C'est avec un profond sentiment de rèvérence que je m'adresse à Vous, monsieur l'Ambassadeur, pour Vous dire que je chercherai les mérites que votre générosité a voulu m'attribuer et pour vous présenter, avec humilité, mes remerciements".
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